Le terme « Salsa » est apparut pour la première fois en 1928 lorsqu’Ignacio Pineiro intitula le son (rythme cubain chanté) qu'il avait composé « Echale salsita! » (Mets-y un peu de sauce !)
Au milieu des années 1960, le mot « salsa » était déjà couramment utilisé par de nombreux chanteurs et musiciens dans leur musique mais ce n'est qu'au début des années 1970 qu’il devint un terme générique désignant un mélange de styles musicaux et de rythmes latins appelés auparavant son - la guaracha, le danzón, le cha-cha-cha, la pachanga, la rumba, le mambo, etc.
Le mot salsa, facile à retenir, rendit soudain la musique latine plus facilement commercialisable. Son succès fut rapide et l'engouement pour la musique alla de pair avec un enthousiasme similaire pour la danse.
On distingue 3 styles principaux parmi les multiples manières de danser la Salsa
le style cubain, le plus courant en Belgique,
le style colombien, très pratiqué en Amérique latine le style portoricain, le plus courant dans le monde, dont la caractéristique est de respecter une ligne de danse. Ce style regroupe plusieurs sous-classes principales : le style L.A. se danse “sur le 1″ alors que le Style New York et le style Palladium se dansent “sur le 2″.
Les Styles de Salsa
Le style cubain (ou casino)
Il vient de la danse casino des années 1950 et prend ses racines dans le son cubain : très africain, « dans le sol », les gestes sont économisés — on peut le danser dans des endroits bondés –, les passes épurées, il n'y a pas de jeux de jambes. Le couple se déplace essentiellement en décrivant des cercles successifs. C'est avant tout une danse de la rue, populaire, sociale. Il se danse normalement sur le temps (sur le “1″).
La rueda de casino, une variante de ce style, consiste en des rondes (rueda) de couples où un meneur annonce les passes à venir. Tous les danseurs effectuent ces passes en même temps, de sorte que les danseurs changent fréquemment de partenaire.
Le style colombien
Il est, quant à lui, le plus commun en Amérique latine.
Il consiste en une danse très proche du corps de son/sa partenaire, où prime l'esthétique et le caractère plus que le mouvement ou les figures.
Les jeux de jambes sont généralement plus complexes que pour les autres styles, tirant parfois vers le twist.
Il est, quant à lui, le plus commun en Amérique latine. Il consiste en une danse très proche du corps de son/sa partenaire, où prime l'esthétique et le caractère plus que le mouvement ou les figures. Les jeux de jambes sont généralement plus complexes que pour les autres styles, tirant parfois vers le twist.
Salsa dite “portoricaine”
L'appellation salsa “portoricaine” est typiquement française (en espagnol, la salsa puertorriqueña semble plutôt être un style musical1)
En effet, les Français découvrirent pour la première fois les différents styles de « salsa en ligne » lors d’un congrès de salsa se déroulant à Porto Rico.
Ils baptisèrent dès lors ces types de danses « salsa portoricaines » bien qu’ils soient originaires des états-Unis.
La salsa Portoricaine reprend ces différents types de danses :
Le style New Yorkais
Dans ce style, on respecte une ligne de danse.
Il s'agit du style où la fille tourne le plus sur elle même. On peut le qualifier de plus démonstratif : il inclut en particulier de nombreux jeux de jambes (shines, de l'anglais shoe shine signifiant “cirage de chaussure”, comme par exemple le Suzie Q).
À l'inverse du précédent, ce style de salsa se danse « sur le temps faible (2e temps) », ce qui signifie que le changement de direction (le break) s'effectue sur le 2e temps.
Il dérive du mambo.
Le style de Los Angeles (L.A. Style)
Il est proche du style New Yorkais, mais se danse sur le “1″ et peut être acrobatique.
Cependant, il ne faut pas perdre de vue que la salsa est avant tout une danse spontanée. En définitive, peu importe le style, tant que les danseurs vibrent ensemble sur la même musique Info provenant du site internet :
http://juliadansepassion.unblog.fr/2008/05/09/les-differents-styles-de-salsa/